

Chapitre 1:L'évolution comme grille de lecture du monde
I) Les forces évolutives à l'origine de la biodiversité
Quelles sont les forces évolutives expliquant la biodiversité actuelle des espèces ?

II) Anatomie humaine, produit de l’histoire évolutive
L’œil est un dispositif optique si complexe qu’il semblait incongru à Charles Darwin de concevoir l’existence d’états intermédiaires moins performants ayant existé au cours de l’évolution de cet organe.
Comment l’apparente complexité de l’œil peut-elle être expliquée par des processus évolutifs ?
Un œil fonctionnel très simple apporte un avantage sélectif. Des yeux plus complexes et tous fonctionnels peuvent se développer par une série de petits changements génétiques et anatomiques au cours de l’évolution, et subsister par sélection naturelle.
Des yeux complexes sont apparus dans différents groupes d’animaux éloignés. Par exemple, l’œil des vertébrés et de certains mollusques est très élaboré
III) Biologie évolutive et pratiques médicales
En quoi les connaissances des mécanismes évolutifs peuvent-elles aider les humains à combattre des maladies ?
Comme le temps de division cellulaire des microorganismes est très court, des mutants peuvent émerger très rapidement dans une population. Ceux qui sont moins sensibles à des traitements (antibiotiques, vaccins, pesticides) sont fortement avantagés. Les microorganismes évoluent donc selon les forces évolutives classiques. Plus la pression de sélection est forte (recours massif aux antibiotiques ou aux pesticides), plus vite les résistants se répandent dans les populations.
Les multi résistances posent déjà des problèmes sanitaires et environnementaux préoccupants qui vont prendre de plus en plus d’ampleur dans les prochaines années si les pratiques ne changent pas.
Chapitre 2:La biodiversité et son évolution
I) L’impact de l’Homme sur les écosystèmes
Quels sont les impacts des activités humaines sur la biodiversité́ ? Comment gérer durablement un écosystème ?
Les activités humaines (pollution, surexploitation, urbanisation, …) modifient de manière importante les écosystèmes.
D’autres exemples montrent une fragmentation d’une population en plusieurs échantillons de plus faibles effectifs et donc l’appauvrissement de la diversité génétique ce qui peut conduire jusqu’à l’extinction de la population.
La connaissance de ces écosystèmes permet de mettre en place des mesures de prévention de biodiversité : aires protégées, introduction d’espèces, …
II) L’étude de la biodiversité
Comment estimer et étudier la biodiversité ?
•Le plancton est à la base des chaines alimentaires. Il est constitué d’êtres vivants microscopiques d’une incroyable diversité
•Les principales techniques de collectes sont
- les filets à planctons de différentes mailles
- la pompe qui pompe l’eau jusqu’à 10 m de profondeur, eau ensuite filtrée
-les rosette CTD : permet de réaliser des mesures in-situ
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è Ensuite envoyé en labo pour analyses ADN
Le plancton présente une immense biodiversité que les récoltes de TARA ont essayé de montrer. Le nombre d’espèces dans l’écosystème « océan » est immense, ainsi que le nombre de taxons. L’abondance des taxons est aussi une critère d’évaluation de la biodiversité. On peut déterminer des espèces grâce à des critères anatomique mais aussi moléculaires et génétiques. La taxonomie est la science qui classe ces espèces sur des arbres de parenté. Les résultats obtenus seront d’autant plus validés par les scientifiques que les données sont nombreuses
Bilan : Dans une population les individus sont génétiquement différents. Les individus qui, dans un milieu donné, produisent plus de descendants au cours de leur vie contribuent plus à la transmission des allèles à la génération suivante.
La sélection naturelle favorise les phénotypes les plus performants (survie plus importante ou reproduction plus efficace) dans un milieu donné et indirectement les allèles responsables de ces phénotypes. Elle résulte de la pression du milieu de vie et des interactions entre les organismes.
La dérive génétique (vue en maths) et la spéciation (séparation d’espèces au cours du temps) sont d’autres forces évolutives régissant la biodiversité actuelle des espèces.
