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Schéma de l'appareil uro-génital masculin

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Schéma de l'appareil génital féminin

Chapitre 2.1 : De la fécondation à la puberté

Objectif : Comprendre les mécanismes de mise en place des organes reproducteurs

Comment se mettent en place les phénotypes sexuels? 

2.1.1 Du chromosome au phénotype sexuel

Dès la fécondation, le sexe de l'embryon est déterminé par ses chromosomes sexuels XX pour les filles, XY pour les garçons. Lors du dvp embryonnaire, la gonade se différencie en testicules ou en ovaires sous l'action de gènes. Le gènes SRY permet la différenciation en testicules. 

La puberté est la dernière étape de la mise en place d'un appareil sexuel fonctionnel sous le contrôle d'hormones 

2.1.2 Le fonctionnement de l'appareil reproducteur.

Comment la production de spermatozoïdes est- elle contrôlée ? 

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D.O réalisé par un élève : 

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Certaines cellules du testicule (les cellules interstitielles de Leydig) sécrètent l'hormone mâle : la testostérone. Cette production qui commence à la puberté est continue chez l'homme adulte. La testostérone stimule la production des spermatozoïdes, mais ce n'est pas la seule hormone impliquée. La LH (action sur cellules de leydig) et la FSH (action sur Sertoli) libérées par l'hypophyse exercent un contrôle sur l'activité des organes reproducteurs. L'hypothalamus agit sur l'hypophyse par une autre hormone : la GnRH. Dans les testicules, les spermatozoïdes sont libérés dans de longs tubes appelés tubes séminifères, puis ils sont stockés dans l'épididyme.

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Comment le cycle féminin est-il contrôlé ?

L’ovaire produit des ovocytes qui pour certains deviendront des ovules (gamètes femelles).

Un ovocyte est entouré de plusieurs couches de cellules, l’ensemble constituant un follicule.

 

Follicules primordiaux -> follicules primaires -> follicules secondaires -> follicules antraux -> follicule de Graaf -> ovulation -> corps jaune

Après l’ovulation, le follicule de De Graaf ayant expulsé l’ovule se transforme en corps jaune qui fonctionne 14 jours puis régresse en l’absence de fécondation. : on parle de phase lutéale.

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A travers ces expériences, on cherche à établir un lien entre les ovaires et le cycle de l’utérus.

Observations :
• Les souris du lot 2 n’ont pas d’ovaires. On constate alors qu’il n’y a aucun développement cyclique de l’utérus : les cycles utérins sont donc contrôlés par les ovaires.
• Les souris du lot 3 ont subi une ablation puis une greffe de leurs ovaires sous la peau : les cycles utérins sont rétablis. Cette expérience montre que les ovaires exercent bien un rôle sur l’utérus : ils agissent par voie sanguine.
• Pour les souris du lot 4, l’injection d’extraits ovariens a le même effet qu’une greffe d’ovaires puisqu’elle rétablit les cycles utérins. On peut donc supposer que ces extraits ovariens circulant dans le sang et agissant sur un organe-cible (l’utérus) sont des hormones.

Conclusion :
Il existe une communication hormonale entre ovaires et utérus : les ovaires fabriquent des hormones qui sont à l’origine du fonctionnement cyclique de l’utérus.

Voyons à présent plus précisément le rôle de ces hormones ovariennes au cours d’un cycle utérin.

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Expérience récepteurs aux hormones ovariennes lors de la phase lutéale (=corps jaune)

Modifications de la muqueuse utérine au cours d'un cycle

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 Évolution de la quantité d'hormones ovariennes dans le sang au cours d'un cycle

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Ce que  l’on sait pour l’instant

•Il existe une communication d’ordre hormonal entre les ovaires et l’utérus.

• Les modifications cycliques subies par l’utérus sont dues aux variations des taux d’hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) pendant le cycle. Les règles sont déclenchées par leur brusque baisse en fin de cycle.

Comment cela est contrôlé par l’hypophyse? 

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Le complexe hypothalamo-hypophysaire est constitué de :
- l’hypothalamus, produisant la neurohormone GnRH ;
- l’hypophyse, qui, sous l’action de la GnRH, produit deux hormones, la LH et la FSH.

 

  • Dans les testicules, la LH stimule la production de testostérone par les cellules de Leydig et la FSH agit sur les cellules de Sertoli en favorisant la production de spermatozoïdes.

  • Dans les ovaires, la FSH permet le développement du follicule. La LH permet l’ovulation et la transformation du follicule en corps jaune. LH et FSH induisent donc la production d’hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone).

2.1.3 Le rôle des hormones de l'appareil reproducteur.

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Les hormones sexuelles effectuent ce que l'on appelle un rétrocontrôle . C'est le processus par lequel les hormones agissent sur les organes qui les élaborent ou qui stimulent leur production. Ainsi, l'hypophyse est capable de mesurer le taux sanguin d'une hormone et, en retour, d'agir sur la glande responsable de la sécrétion de l'hormone en cause pour en ajuster la production aux besoins du moment.

Etude des hormones contraceptives

Les 3 hormones ont en commun qu'une partie de leur molécule présente la même forme. Cette forme pourra être lue par les mêmes récepteurs ​

La connaissance de plus en plus précise des hormones intervenant dans le fonctionnement des appareils reproducteurs permet de mettre au point des molécules de synthèse agissant comme des leurres pour l’organisme. Cela concerne la contraception et la contragestion hormonales.

Chapitre 2.2 : Sexualité reproduction et plaisir 

objectif : connaitre la maîtrise de la procréation et la mettre en lien avec les enjeux de la vie en société

2.2.1 Contraception et prévention des IST/MST

Intervention de l'infirmière scolaire 

2.2.2 Infertilité et PMA

Quels sont les problèmes d'infertilité et quelles solutions peut -on apporter ? 

  • Le couple A : l’hystérographie révèle une obstruction des trompes. On pourra proposer une FIV pour permettre in vitro la rencontre des gamètes qui ne peut se faire.

  • Le couple B : le spermogramme de Monsieur B va révéler un faible nombre de spermatozoïdes et une proportion importante de ceux-ci présentant une morphologie ou une mobilité altérée. On pourra là aussi proposer une FIV, avec une ICSI (il est à notre niveau difficile de juger si une insémination ne suffirait pas ou si l’ICSI est nécessaire).

  • Le couple C : les dosages sanguins révèlent un déficit hormonal. On pourra proposer une stimulation ovarienne avec des gonadotrophines LH et FSH.

Les couples infertiles peuvent recourir à l’assistance médicale à la procréation. Selon les problèmes rencontrés, diverses techniques médicales peuvent être utilisées. Leur usage est encadré par des lois de bioéthique.

https://www.europe1.fr/societe/loi-bioethique-la-pma-au-coeur-des-debats-3918045

2.2.3 Les bases biologiques du plaisir sexuel

Quels sont les bases du plaisir sexuel ? 

Dans l’espèce humaine, le système nerveux est impliqué dans la réalisation de la sexualité. En effet, le plaisir ressenti lors d’une activité sexuelle repose en particulier sur l’activation dans le cerveau de structures impliquées dans le plaisir : le système de récompense. Celui-ci peut par ailleurs être activé au cours d’autres activités satisfaisantes (par exemple, manger).

2.2.4 Identité et orientation sexuelle 

Comment se définie l'identité sexuelle ? 

On appelle identité sexuelle le fait de se reconnaître ou d’être socialement reconnu(e) comme homme ou femme ou ni l’un ni l’autre. Cette identité relève de trois composantes : le sexe biologique, le sexe psychologique (conviction intime d’être fille ou garçon) et le sexe social. Celui-ci correspond à l’adoption de comportements stéréotypés qui, dans chaque culture, sont propres aux filles ou aux garçons. On appelle orientation sexuelle l’attirance affective et sexuelle envers une personne de même sexe (homosexualité), de sexe opposé (hétérosexualité), les deux (bisexualité), aucun (asexualité) ou indifférence du sexe ( pansexualité)

Chapitre 2.3 : Agents pathogènes et maladies vectorielles 

objectif : Connaitre les modes de transmissions des agents pathogènes et quels sont leurs impacts sur la santé publique

2.3.1 Une maladie virale : le SIDA / une maladie vectorielle : le paludisme

Comment se transmettent les maladies vectorielles et virales ? Quels sont les moyens de luttes ?

  • L’endémie se définit par la présence habituelle d’une maladie, en générale infectieuse, dans une population déterminée ou une région précise, avec une incidence stable

  • Une épidémie se définit par la croissance rapide de l’incidence d’une maladie dans une région donnée et pendant une période

  • Une pandémie est une endémie de très grande envergure, qui se développe sur un vaste territoire, en dépassant les frontières des états.

  • La maladie SIDA est causée par un virus : VIH. On ne peut pas guérir du SIDA mais on peut limiter sa progression dans l’organisme. Le VIH est une pandémie.

  • Le paludisme est une maladie causée par un parasite. Il se transmet par les piqûres du moustique (1er hôte du parasite). La maladie est peu développée dans les pays européens, car l’on sait comment se soigner et car on lutte contre les 1er hôtes. On parle d’endémie

2.3.2 Ces micro-organismes qui nous veulent du bien

Qu’est ce que le microbiote ?

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